CONTRIBUTION A L'ELABORATION D'UNE SCIENCE DU DANGER : Une contribution du groupe MADS :<BLOCKQUOTE>
#Le contenu de ce serveur est le fruit des réflexion du groupe MADS (Méthodologie d'Analyse des Dysfonctionnements dans les Systèmes). Ce groupe, constitué en 1980 est composé de professeurs chercheurs du département Hygiène, Sécurité et Environnement de l'IUT "A" de l'Université de Bordeaux I.
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Pourquoi une science du danger ?<BLOCKQUOTE>
#La professionnalisation de ces activités a suscité la création de diverses formations conduisant à des diplômes variés et des métiers
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] qui demeurent très cloisonnés.
#Ce manque de coordination, très dommageable notamment à notre époque caractérisée en particulier par une internationalisation accrue des règles de prévention des risques en vue de mieux protéger les travailleurs, les populations, l'environnement, le patrimoine, invite à mener une réflexion conduisant à la définition d'une
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] commune aux différents modes d'appréhension du danger susceptible de faire émerger un nouveau champ de connaissances :
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Cette réflexion poursuit un triple objectif :<BLOCKQUOTE>
*Objectif pédagogique : Celui-ci est d'élaborer des stratégies pédagogiques tenant compte des aspects transdisciplinaires de la Science du Danger et à concevoir un diplôme européen délivré par unités de valeurs capitalisables dans les Etats membres de la communauté.
*Objectif culturel : D'une façon rapide, l'objectif de la Science du Danger est d'améliorer le niveau, réel et perçu, de sécurité des individus face, en particulier, au développement de la technoscience.
La prévention authentique des dangers issus des techniques industrielles doit toujours se situer le plus en amont possible au niveau de l'acceptabilité des risques… le fait de savoir si au départ un risque est acceptable ou non détermine toutes les considérations et les analyses ultérieures… l'acceptabilité des risques d'origine technique fait avant tout appel aux notions de sens et de valeurs.
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Que signifie le terme Science du Danger ?<BLOCKQUOTE>
Les Evénements Non Souhaités sont les dysfonctionnements susceptibles de provoquer des effets non souhaités sur l'individu, la population, l'écosystème, les installations. Ils sont issus de et s'appliquent à la structure, l'activité, l'évolution, des systèmes naturels et artificiels.
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De quelles types de connaissances est-elle constitueé ?<BLOCKQUOTE>
La Science du Danger est constituée de connaissances appartenant à des techniques du danger variées, structurées autour de problématiques de méthodes et d'outils identifiés et variés (ergonomie, sécurité et hygiène industrielle, fiabilité humaine, sécurité des installations, sûreté de fonctionnement, génie sanitaire, écologie appliquée, épidémiologie, toxicologie industrielle, gestion de crise…). Ces Techniques du Danger puisent elles- mêmes les connaissances qui les constituent dans un grand nombre de disciplines appliquées (physiologie du travail, écologie, toxicologie, droit du travail, de l'environnement, ingénierie, épidémiologie, psyco-socio du travail, sociologie des organisations…). Les disciplines appliquées étant à leur tour liées aux disciplines fondamentales (mathématiques, physique, chimie, biologie, droit, économie, sociologie… ).
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Science du Danger et complexité :<BLOCKQUOTE>
#En précisant les mots clés de la définition, en apparence anodine, il est possible de cerner l'étendue de la problématique de la science du danger et de dégager tous les ingrédients qui caractérisent
la complexité des situations sur lesquelles elle opère. Les disciplines classiques étudient principalement les processus répétitifs, reproductibles, contrôlables, permanents, réversibles, elles ont fait leur preuve, leur efficacité est constitutive du progrès qui définit notre société industrielle !La science du danger étudie des événements, c'est à dire, en première analyse, l'imprévisible, le peu probable, l'accidentel, le non contrôlable, l'irréversible, le "résidu de rationalité"… de nombreuses difficultés apparaissent… La notion d'événement non souhaité est une notion anthropocentrique; le même type d'événement peut, selon les époques, les milieux socioculturels, les stratégies ou les rôles individuels, être non souhaité pour les uns, paraître indifférents à d'autres et même… souhaité par certains.
#Si l'on déclare vouloir "appréhender " des événements, on pose par principe méthodologique qu'ils ne sont pas le fruit du hasard. L'événement est le produit d'associations, combinaisons, interrelations d'éléments, qui ont lieu dans des échelles de temps très variés (court terme, moyen, long terme) au cours de la rencontre ou de la perturbation d'ensembles structurés. Etudier l'événement c'est, en quelque sorte, "résoudre le paradoxe qui consiste à démontrer comme inéluctable ce qui en, première analyse, était considéré comme imprévisible".Compte tenu des remarques ci-dessus, on imagine sans peine que le
corps de connaissances relatif à la science du danger est très étendu (sciences de la matière, de la nature, sciences humaines), hétérogène (référence à une éthique, connaissances théoriques et empiriques). L'enseignement de ce corps de connaissances nécessite, au préalable, une réflexion épistémologique afin de dégager un langage unitaire, des concepts transversaux, …
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La méthode générale de connaissance et d'action consiste à: modéliser, identifier, analyser, maîtriser, gérer, manager des Evénements Non Souhaités. [ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] L'identification des Evénements Non Souhaités dans le processus de danger consiste, a priori ou a posteriori, à les localiser au niveau du processus de danger c'est à dire:<BLOCKQUOTE>
- rechercher l'origine des flux de danger au niveau du système source (dans sa structure, son fonctionnement, son évolution ou dans l'effet que son environnement actif y produit) donc au niveau des processus qui s'y déroulent (processus cognitifs, relationnels, technologiques et biologiques),
- rechercher les effets créateurs ou amplificateurs du flux de danger provoqués par les processus de champ,
- rechercher les effets provoqués par le flux de danger sur le système cible.
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[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] Analyser des Evénements Non Souhaités dans le processus de danger c'est évaluer, a priori ou a posteriori, la probabilité d'occurrence ou la fréquence et sa gravité, ainsi que son acceptabilité, à l'aide d'outils identifiés puisés dans les diverses Techniques du Danger (Sécurité, Ergonomie, Génie Sanitaire, Hygiène et Santé publiques…).<BLOCKQUOTE>
- Les échelles d'évaluation disponibles peuvent être quantitatives (cardinales), qualitatives (ordinales); elles visent toutes à nous renseigner sur l'occurrence d'un risque et sa gravité.
- Les méthodes d'analyse et les outils d'évaluation des Evénements Non Souhaités peuvent être classés en plusieurs groupes: a priori, a posteriori, technico-juridiques, scientifiques et techniques. Nous proposons de les choisir en fonction du type de question posée au modélisateur mais aussi du temps dont il dispose pour les mettre en œuvre.</BLOCKQUOTE>
La maîtrise des Evénements Non Souhaités dans un processus de danger consiste à agir, à priori ou à posteriori (retour d'expérience), pour diminuer la probabilité d'occurence (ou la fréquence), de l'ENS ainsi que sa gravité.<BLOCKQUOTE>
- Agir sur le système source de danger et au niveau des processus qui s'y déroulent (sans négliger l'action que peut avoir le champ de danger sur leurs états). Ces actions de prévention peuvent donc prendre plusieurs formes : maîtriser des événements initiateurs internes au système source, maîtriser des effets négatifs du champ sur le système source, et sur les processus variés qui s'y déroulent, maîtriser le flux de danger après son apparition avtion sur l'interface de sortie du système source.
-Agir au niveau du flux de danger et avant son effet sur le système cible ou sur le système cible lui-même afin de diminuer la gravité des effets sur le processus qui s'y déroulent (sans négliger l'action que peut avoir le champ de danger en vue d'accentuer les effets du flux sur les processus du système cible).
-Maîtriser les ENS consiste donc à mettre en place des processus de régulation technologiques, relationnels, cognitifs, biologiques qui se déroulent au niveau des systèmes sources et cibles du danger. Ces régulations constituent de véritables barrières visant à maîtriser le processus de danger.</BLOCKQUOTE>
Gérer, manager des ENS dans le processus de danger consiste à réfléchir, à priori ou à posteriori, sur les actions à mettre en place en vue d'augmenter à son niveau (local ou général) l'éfficacité de l'identification, de l'analuse et de la maîtrise des processus de danger<BLOCKQUOTE>
Les tâches de gestion et de management du processus de danger sont les tâches d'organisation et de pilotage. Nous pouvons déterminer au moins trois catégories d'acteurs de gestion et de managemnt du processus de danger : les gestionnaires du système source de danger, les gestionnaires du système cible de danger, les gestionnaires du champ de danger</BLOCKQUOTE>
Le modèle "processus de danger", modèle de classification des techniques du danger : la notion de point de vue<BLOCKQUOTE>
- Quatre types de
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] peuvent être considérés, tour à tour, comme source ou cible de danger : l'individu (l'opérateur par exemple), la population, l'écosystème, l'installation. Le tableau ci-dessous classe les Techniques du Danger les plus utilisées et fait émerger la notion de point de vue.
- Le point de vue est défini par le type de système cible que l'on cherche à protéger des effets d'un système source.
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